vendredi 7 juin 2013

Logos : comprendre c'est exprimer.


Le Penseur de Rodin : un athlète de corps et d'esprit.
Bonjour,

une compréhension véritable réside dans la capacité à penser, exprimer, et non pas seulement dans l'impression fugace de compréhension que l'on a lorsque l'on écoute ou lit.

C'est le fameux "logos" de la Grèce antique qui signifie à la fois "discours" et "raison".

La technique.

Les niveaux de compréhension d'un texte reprennent les étapes d'apprentissage de la lecture : lettre, syllabe, groupe de syllabes, mot, groupe de mots, phrase, groupe de phrases, paragraphes. A chaque niveau, notre compréhension augmente.

Un groupe de mots désigne une idée plus précise qu'un seul mot. Par exemple :  "table en bois" et plus précis que "table" ou "bois".

A l'école primaire, nous avons souvent fait l'expérience de la dictée mot à mot. La compréhension est difficile car les mots sont séparés dans notre tête. Cela demande un certain effort pour les relier et reconstituer la phrase, donc l'histoire qu'elle raconte.

Voici un exercice qui permet d'arriver à ce niveau de compréhension.

La Lecture Lente
Etape 1 : lire une phrase.
Etape 2 : la répéter mentalement sans la regarder.
Etape 3 : quand la répétition est fluide, passer à la phrase suivante.

Le niveau de compréhension suivant : le paragraphe.

En lisant plusieurs fois un paragraphe de cette manière, les phrases se relient dans notre tête et nous arrivons à penser le paragraphe dans son ensemble. Notre compréhension a encore augmenté. Cela est facilité par le fait qu'un paragraphe développe une idée, si le texte est bien rédigé.

L'environnement.


Ces exercices demandent de la concentration, c'est pourquoi il faut faire particulièrement attention à trois éléments : les distractions visuelles et sonores, le sommeil, et plus étonnamment l'alimentation.

Au coeur de l'activité intellectuelle, l'attention dirigée sans laquelle rien n'est possible. Elle s'oppose à l'attention captée par l'environnement : TV, jeux-vidéos par exemple qui ont des effets néfastes, comme l'explique le neuroscientifique du CNRS Michel Desmurget dans cet extrait :



L'alimentation industrielle et ses effets sur l'hyperactivité de certains de ses additifs.


Les sucres à index glycémique élevés : des drogues. (voir une liste d'index glycémiques)


Les bonbons, les colorants qui rendent hyperactifs.


Les chips, le glutamate. Augmente l'appétit, rend dépendant et attaque également le cerveau.